Focus sur...
Des articles de fond traitants de l'histoire et de la mémoire du Chemin des Dames ainsi que des interviews et présentation de documents ou objets d'archives...
Témoignages allemands du 16 avril 1917
Quelques jours après l’offensive du 16 avril 1917, l’état-major de la 7e armée allemande demande aux chefs d’unités en position sur le front lors de l’attaque, un rapport détaillé de l’expérience de la bataille.
L'histoire d'un pélerinage
Le Service du Chemin des Dames et de la Mémoire reçoit fréquemment des dons et il nous a paru intéressant de mettre en avant l’un d’entre eux, le fonds Amédée De Swarte, constitué de documents et de photographies que son petit-fils Guy a accepté de nous confier au début de l’année 2020. Né à Tourcoing (59) en 1894, Amédée De Swarte est mobilisé au 162e RI où il fait ses classes avant de rejoindre le 54e RI en août 1916.
La prise du plateau de Californie, 4 et 5 mai 1917
Après l’échec du 16 avril 1917, le général Nivelle lance toute une série d’offensives sur la longueur du front. Il n’est plus question de faire une percée de 8 kilomètres en 7 heures comme aux premiers jours, mais de prendre les observatoires allemands. Encore une mission où il est clairement plus facile de voir les choses depuis un poste de commandement que sur le terrain.
L’attaque du 16 avril 1917 de Craonnelle à la ferme du Temple
L’année 1917 est importante pour l’armée Française. Le front de Verdun est redevenu calme, le bilan humain a été terrible mais les Allemands ont été repoussés sur leur ligne de départ de février 1916. Un officier français, à la tête de la seconde armée, en est sortie vainqueur : le général Nivelle. Il est nommé remplaçant du général Joffre en décembre 1916, et le gouvernement croit en lui pour la victoire finale. Il prépare donc « La grande attaque », en ce début d’année 1917. Elle doit percer le front est surtout elle doit amener la fin de la guerre, qui dure depuis trop longtemps.
L’attaque du plateau de Vauclerc le 16 avril 1917
Depuis l’automne 1914, les troupes allemandes et françaises se font face sur le plateau de Vauclerc. Janvier 1915 y voit des combats violents mais ce secteur du Chemin des Dames devient une zone relativement calme jusqu’ à l’offensive de 1917.
Un régiment allemand face à l’offensive française du 16 avril 1917
Après avoir subi des pertes importantes lors de la bataille de la Somme en 1916, au début du mois d’avril 1917, la 183ème division d’infanterie allemande vient renforcer le secteur des villages de Chavonne, Soupir et Braye-en-Laonnois. Cette division a été créée à Cambrai en mai 1915. Elle est composée de recrues de Prusse, Hesse et Saxe.
L’attaque du 2ème Corps d’Armée Colonial le 16 avril 1917
Pour l’offensive du 16 avril 1917, le 2ème Corps d’Armée Colonial (2e CAC) se voit confié un front d’attaque situé en plein centre du Chemin des Dames. Long d’environ 4,3 kilomètres, il s’étend entre la sucrerie de Troyon au nord du village de Cerny en Laonnois et la Ferme d’Hurtebise.
2 Octobre 1917, dans le ciel du Chemin des Dames
Le 4 Octobre 1917, le Lieutenant aviateur Heinrich Gontermann, chef de l’escadrille de chasse 15, décrit un combat aérien dans une lettre adressée à ses parents :
Origine de l’étymologie du nom de la Caverne du Dragon
Comme beaucoup de lieux où la guerre a laissé son empreinte au fil des siècles, la Première Guerre mondiale a laissé derrière elle un paysage de mémoire, faisant parfois évoluer la toponymie, et c’est le cas de la Caverne du Dragon. Cette ancienne carrière de calcaire, sans doute exploitée depuis l’époque moderne, est mentionnée pour la première fois sur un plan du Chemin daté du XVIIIe siècle comme étant « La Creute ». Quoi de plus étonnant puisque ce terme désigne une carrière en patois local.