Fouille archéologique à Presles-et-Boves
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[Fouille-Presles-et-Boves] Deux lits de fortune disposés dans un abri, mars 2017CD02-Pôle archéologique
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[Fouille-Presles-et-Boves] Mobilier archéologique issu du diagnostic : GourdesCD02-Pôle archéologique
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[Fouille-Presles-et-Boves] Mobilier archéologique issu du diagnostic : bouteilleCD02-Pôle archéologique
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[Fouille-Presles-et-Boves] Mobilier archéologique issu du diagnostic : ChaussuresCD02-Pôle archéologique
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[Fouille-Presles-et-Boves] Vue aérienne des aménagements en cours de fouille, mars 2017L.Lefèbvre/CD02
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[Fouille-Presles-et-Boves] Vue aérienne des aménagements en cours de fouille, mars 2017L.Lefèbvre/CD02
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[Fouille-Presles-et-Boves] Vue d’un abri enterré destiné à loger des soldatsCD02-Pôle archéologique
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[Fouille-Presles-et-Boves] Vue d’un abri enterré destiné à loger des soldatsCD02-Pôle archéologique
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[Fouille-Presles-et-Boves] Paroi en bois bien conservéeCD02-Pôle archéologique
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[Fouille-Presles-et-Boves] Vue aérienne du chantier en fin d'opération, avril 2017L.Lefèbvre/CD02
Un diagnostic réalisé en 2015 avait permis de mettre au jour de nombreux vestiges militaires correspondant à une occupation de la Première Guerre mondiale en rive gauche de l’Aisne et de son canal latéral au pied du Chemin des Dames. Un réseau de tranchées et boyaux, assurant l’accès à des abris enterrés, avait pu être mis en évidence. Depuis le mois de mars 2017, les archéologues du Pôle archéologique fouillent de manière exhaustive ces aménagements.
La vie des soldats à proximité du front
Outre de nombreuses tranchées militaires, le site de Presles-et-Boves se distingue par la présence de nombreux abris enterrés de plan quadrangulaire.
Certains d’entre eux, caractérisés par des sols en terre battue et des aménagements soignés – tels que des lits de fortune – correspondent probablement à des cantonnements pour les hommes. D’autres, plus exigus et parfois blindés, permettent de stocker du matériel, des munitions ou des denrées alimentaires. On note enfin la présence de probables latrines disposées régulièrement et assurant un minimum d’hygiène à l’échelle du camp.
Par ailleurs, vers le sud de l’emprise, certaines fosses ont manifestement servi de dépotoirs et ont ainsi livré une grande quantité d’objets qui offrent la possibilité d’appréhender, de manière détaillée, la vie quotidienne des soldats (alimentation, hygiène et santé, vaisselle et ustensiles, …). Ces fosses soulèvent des questions portant sur l’approvisionnement diversifié des troupes françaises (nature des apports carnés, boissons consommées…), ainsi que sur le statut des occupants et les stratégies de récupération des objets.
Aménageur : EQIOM Granulats
Nature des vestiges : militaire