Jean Marie Charles VERNAY
Aspirant - Armée française
Mort pour la France
Date du décès :
Commune du décès :
Cerseuil
Circonstances du décès :
Atteint au ventre le 23 octobre, par un éclat obus alors qu'il disposait sa section de mitrailleuses
Mort des suites de blessures de guerre à l'ambulance 12/20 de Cerseuil
Mort des suites de blessures de guerre à l'ambulance 12/20 de Cerseuil
État-civil
Nom :
VERNAY
Prénom(s) :
Jean Marie Charles
Date de naissance :
Commune de naissance :
Bordeaux
Département ou province de naissance :
Gironde
Pays de naissance :
France
Domicilié à :
Horsarrieu
Profession :
Etudiant en chimie
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Degré d'instruction :
Degré 4 : a obtenu le brevet de l'enseignement primaire
Nom du père :
VERNAY
Prénom du père :
Jean-Baptiste
Nom de la mère :
BERNHAR
Prénom de la mère :
Jeanne Marie Louise
Service militaire
Armée :
Armée française
Grade :
Aspirant
Régiment :
Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc
Compagnie :
Section de mitrailleuses du 8e bataillon
Division :
38e division d'infanterie
Classe :
1915
Lieu de recrutement (département) :
Landes
Lieu de recrutement (Commune) :
Mont-de-Marsan
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Matricule au Corps :
3/12004
Matricule au recrutement :
846
Autre(s) information(s) militaire(s) :
Nommé caporal le 16 avril 1915, sergent le 1er novembre 1916 et aspirant le 20 juillet 1917 - Passé au R.I.C.M. le 29 juillet 1917.
Pays recrutement :
France
Sépulture
Lieu d'inhumation :
Cimetière protestant
Lieu d'inhumation (commune) :
Bordeaux
Lieu d'inhumation (département ou province) :
Gironde
Lieu d'inhumation (pays) :
France
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Sépulture n° :
4
Décès
Date du décès :
Circonstances du décès :
Atteint au ventre le 23 octobre, par un éclat obus alors qu'il disposait sa section de mitrailleuses
Mort des suites de blessures de guerre à l'ambulance 12/20 de Cerseuil
Mort des suites de blessures de guerre à l'ambulance 12/20 de Cerseuil
Cause officielle de la mort :
Mort des suites de ses blessures de guerre
Lieu du décès (Commune) :
Cerseuil
Lieu du décès (Département) :
Aisne (02)
Date de transcription de l'acte de décès :
Lieu de transcription de l'acte de décés (Commune et département) :
Horsarrieu (Landes)
Autres informations
Informations complémentaires :
Cité dans le livre : Malmaison, 23 octobre 1917 de Gaston GRAS :
"Un autre obus tombe a proximité de l'emplacement où l'aspirant Vernay disposait sa section de mitrailleuses ; atteint au ventre, notre camarade résiste à la douleur, poursuit sa tâche, en tenant d'une main ses entrailles mutilées. Il comprend, avec une lucidité complète, qu'il ne lui faut espérer aucun secours : les blessures à l'abdomen sont toujours mortelles sur un champ de bataille. Stoïquement, fièrement, Vernay regarde venir la mort. Il donne ses ordres, puis fermant les yeux sur un passé béni, murmure une prière, un adieu, peut-être un regret ? Mais non ! ses hommes sont là ; il doit donner l'exemple : aucune plainte, un seul cri ; le dernier dans la gorge qui s'étrangle à travers le râle d'une atroce agonie : "Vive la France" crie Vernay, à la stupeur des braves qui l'entourent. Puis il rend son âme à Dieu, sa jeune âme pleine de noblesse : légende guerrière, qu'on se refuse parfois à croire, un garçon de vingt ans l'a réalisée devant nous."
"Un autre obus tombe a proximité de l'emplacement où l'aspirant Vernay disposait sa section de mitrailleuses ; atteint au ventre, notre camarade résiste à la douleur, poursuit sa tâche, en tenant d'une main ses entrailles mutilées. Il comprend, avec une lucidité complète, qu'il ne lui faut espérer aucun secours : les blessures à l'abdomen sont toujours mortelles sur un champ de bataille. Stoïquement, fièrement, Vernay regarde venir la mort. Il donne ses ordres, puis fermant les yeux sur un passé béni, murmure une prière, un adieu, peut-être un regret ? Mais non ! ses hommes sont là ; il doit donner l'exemple : aucune plainte, un seul cri ; le dernier dans la gorge qui s'étrangle à travers le râle d'une atroce agonie : "Vive la France" crie Vernay, à la stupeur des braves qui l'entourent. Puis il rend son âme à Dieu, sa jeune âme pleine de noblesse : légende guerrière, qu'on se refuse parfois à croire, un garçon de vingt ans l'a réalisée devant nous."
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