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Jean Albert DUBOIS

Enseigne de Vaisseau de 1ère classe - Armée française
Mort pour la France
Date du décès :
Commune du décès : Laffaux
Circonstances du décès : Tué à l'ennemi au Moulin de Laffaux
Image incitant à la contribution

État-civil

Nom : DUBOIS
Prénom(s) : Jean Albert
Date de naissance :
Commune de naissance : Nancy
Département ou province de naissance : Meurthe-et-Moselle
Pays de naissance : France
Domicilié à : 1918, rue des Rossignols, Sèvres (92)
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Formation/enseignement : Ancien élève de l'École supérieure pratique de commerce et d'industrie, promotion 1908
Situation familiale : Célibataire
Nom du père : DUBOIS
Prénom du père : Edmond Marcel
Nom de la mère : BOESPFLUG
Prénom de la mère : Marie Louise

Service militaire

Grade : Enseigne de Vaisseau de 1ère classe
Compagnie : 3e compagnie de fusiliers marins
Classe : 1909
Lieu de recrutement (département) : Inconnu
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Décoration(s) : Croix de Guerre Légion d'Honneur
Citation(s) : Citation à l'Ordre de la Brigade des Fusiliers Marins (nov. 1915).
Citation à l'Ordre de l'Armée Navale les 12/08/1917, 11/10/1917 et 01/11/1918.
" Officier superbe plein de bravoure et d'entrain. Le 16 août 1917, a lancé sa section à l'assaut d'une importante position ennemie avec un énergie et une impétuosité telles qu'en 30 minutes, il avait enlevé 2 blockhaus, fait 12 prisonniers, franchi 2 canaux, conquis et organisé une tranchée entièrement bétonnée de plus de 150 mètres de long. A fait par la suite 13 nouveaux prisonniers et pris une mitrailleuse ".
" Brave entre tous les braves, ne pensant qu'à battre l'ennemi. L'enseigne de vaisseau DUBOIS enleva à l'assaut son peloton pendant les deux kilomètres que dura la progression et, arrivé sur la position conquise, un mousqueton à la main, visant un ennemi, lorsqu'il reçut lui-même une balle ..qui le renverse immédiatement. Ses hommes jurèrent de le venger "
Autre(s) information(s) militaire(s) : Classe 1909.
Chevalier de la Légion d'honneur le 11/10/1917.
Croix de Guerre avec trois palmes de bronze et une étoile de bronze.
Pays recrutement : France

Sépulture

Lieu d'inhumation : Carré militaire
Lieu d'inhumation (commune) : Laffaux
Lieu d'inhumation (département ou province) : Aisne
Lieu d'inhumation (pays) : France
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Type de sépulture : Tombe collective
Information(s) complémentaire(s) sur le lieu d'inhumation : Repose au coté de son Lieutenant de Vaisseau MARRAST Pierre du Bataillon de Fusiliers Marins tué au même moment

Décès

Date du décès :
Circonstances du décès : Tué à l'ennemi au Moulin de Laffaux
Cause officielle de la mort : Tué à l'ennemi
Lieu du décès (Commune) : Laffaux
Lieu du décès (Département) : Aisne (02)
Date de transcription de l'acte de décès :
Lieu de transcription de l'acte de décés (Commune et département) : Sèvres (92)

Autres informations

Informations complémentaires : Dans 'Tableau d'Honneur Morts pour la France' : prénommé Jean Marcel.
MÉMORIAL DES OFFICIERS DE MARINE - École Navale Tradition (Extrait) En août 1918, la 10e Armée avait pour mission de conquérir tout le Soissonnais, pays de "creutes", carrières à ciel ouvert aménagées par les Allemands pour leur défense et paraissant imprenables. Issu de la Brigade dissoute en novembre 1915, le Bataillon des fusiliers marins comprenait quatre compagnies de fusiliers et une compagnie de mitrailleuses, soit un effectif de 1 100 hommes. Au sein de la 29e Division, sous le commandement du CF Martel, il était associé au 3e Régiment d'infanterie. Le 8 septembre, les éléments d'attaque prirent position en première ligne dans la tranchée du Grapin, en face du plateau de Laffaux où se trouvait le moulin. La 2e compagnie (LV Valteau) était à gauche de la route nationale Soissons-Maubeuge qui traversait la tranchée, la 3e compagnie (LV Marrast) à droite. La 1ère compagnie était en réserve. L'ordre d'attaque arriva le 14 septembre. En dix minutes, le plateau fut conquis et la tranchée "Fruty" atteinte. Mais cette attaque avait laissé un petit saillant dans notre ligne et il fut décidé de reprendre ce saillant en opérant par surprise. A l'heure dite, la section s'élança et atteignit son objectif mais l'ennemi, revenu de sa surprise, contre-attaqua. Malgré une résistance acharnée, il fallut battre en retraite. Afin de ne pas rester sur cet échec, l'EV Péron désigna la section du premier maître Toul, gradé aguerri et renommé pour sa bravoure. Après une heure de combat à la grenade, l'ennemi fut bousculé et refoulé mais avec un lourd bilan. Trois officiers moururent au cours de cette action : le lieutenant de vaisseau Marrast, ainsi que les enseignes de vaisseau Dubois et Le Breton. Deux autres (l'enseigne de vaisseau Le Grand et l'officier des équipages Abaziou) furent blessés et décédèrent dans les jours suivants. L'enseigne de vaisseau Péron, qui avait lui aussi été blessé le 14, continua le combat à la tête de sa compagnie où il fut tué le 29 septembre.
  • CONSEIL GÉNÉRAL DE L'AISNE le 11/02/2010
  • LEPAGE Mickael le 28/06/2019
  • DUCARROZ Laurent le 29/01/2024
  • DUCARROZ Laurent le 19/07/2024

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Soldat - Armée française
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