Monument du Plateau de Californie : La trace de l'oeuvre Haïm Kern
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[Projet pédagogique 2007-2008 - Reportage sur les monuments du Chemin des Dames] Ancien monument d'Haïm Kern au plateau de CalifornieElèves du Collège de Corbeny
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[Craonne] Ancienne oeuvre d'Haim Kern sur le plateau de Californie, oct. 2011P.Perrono
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[Ils n'ont pas choisi leur sépulture] Plaque de l'ancienne oeuvre d'Haïm Kern, avril 2015CD02-F.Marlot
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[Projet pédagogique 2007-2008 - Reportage sur les monuments du Chemin des Dames] Ancien monument d'Haïm Kern au plateau de CalifornieElèves du Collège de Corbeny
L'oeuvre, commande de l'Etat, est inaugurée pour le 80e anniversaire de l'armistice. Sculpture originale en bronze, mesurant près de 4 mètres de haut, elle a été réalisée par l'artiste sculpteur Haïm Kern et a été inaugurée le 5 novembre 1998 par le Premier ministre, Lionel Jospin, accompagné de la ministre de la Culture et de la Communication, Catherine Trautmann, et de Jean-Claude Masseret, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants.
Cette œuvre intitulée « Ils n’ont pas choisi leur sépulture » se matérialisait par un maillage enserrant des visages de soldats, prisonniers de cette guerre et qui les a emportés dans la mort.
Le monument rendait hommage aux combattants tombés lors de ce conflit et dont leur corps n’a pas reçu de sépulture. Dressait sur le bord sud du plateau de Californie et dominant la vallée de Craonne, ce lieu d'implantation " sur le champ de bataille" et "ouvert sur l'horizon" souhaité par l'artiste était "propice au souvenir"
Six mois après son installation, le monument était vandalisé à coups de marteau et fortement abîmé. Restauré, il était à nouveau mis à mal pendant l'été 2006. Le 12 août 2014, la sculpture de bronze disparaîtra, volée pour la seule valeur marchande du métal dont il est fait.
Pour assurer sa sécurité et mettre un terme à la malédiction, la nouvelle version du monument est installée, depuis avril 2017, sur le site de la Caverne du Dragon avec un dispositif de sécurité.
La présence de cette première oeuvre est rappelée par un bloc de béton sur lequel est inséré une partie des restes de l'oeuvre dérobée.