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Paul Marie PERON

Enseigne de Vaisseau de 1ère classe - Armée française
Mort pour la France
Date du décès :
Commune du décès : Laffaux
Circonstances du décès : Tué en entraînant vigoureusement sa compagnie à l'attaque d'un point de passage solidement tenu par l'ennemi, au passage de l'Ailette
Image incitant à la contribution

État-civil

Nom : PERON
Prénom(s) : Paul Marie
Date de naissance :
Commune de naissance : La Genevraye
Département ou province de naissance : Seine-et-Marne
Pays de naissance : France
Domicilié à : Quipavas (Finistère) au recrutement

Service militaire

Grade : Enseigne de Vaisseau de 1ère classe
Lieu de recrutement (département) : Inconnu
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Décoration(s) : Légion d'Honneur
Citation(s) : Officier réputé par sa bravoure ; blessé au cours de l'attaque du 14 septembre 1918, a pris néanmoins le commandement de sa compagnie en remplacement de son capitaine blessé et évacué et a contribué largement, par son énergie et son esprit de décision, à la capture de nombreux prisonniers et d'un matériel de guerre important. Quelques jours plus tard, a dirigé très énergiquement une opération de reconnaissance au cours de laquelle il a infligé un ennemi très supérieur en nombre des pertes sérieuses et a rapporté les renseignements demandés. Mort pour la France, le 29 septembre 1918, en entraînant vigoureusement sa compagnie à l'attaque d'un point de passage solidement tenu par l'ennemi.
Pays recrutement : France

Sépulture

Lieu d'inhumation (commune) : Vailly-sur-Aisne
Lieu d'inhumation (département ou province) : Aisne
Lieu d'inhumation (pays) : France
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Type de sépulture : Tombe individuelle
Sépulture n° : 422

Décès

Date du décès :
Circonstances du décès : Tué en entraînant vigoureusement sa compagnie à l'attaque d'un point de passage solidement tenu par l'ennemi, au passage de l'Ailette
Cause officielle de la mort : Tué à l'ennemi
Lieu du décès (Commune) : Laffaux
Lieu du décès (Département) : Aisne (02)
Date de transcription de l'acte de décès :
Lieu de transcription de l'acte de décés (Commune et département) : Quipavas (Finistère)

Autres informations

Informations complémentaires : MÉMORIAL DES OFFICIERS DE MARINE - École Navale Tradition (Extrait) En août 1918, la 10e Armée avait pour mission de conquérir tout le Soissonnais, pays de "creutes", carrières à ciel ouvert aménagées par les Allemands pour leur défense et paraissant imprenables. Issu de la Brigade dissoute en novembre 1915, le Bataillon des fusiliers marins comprenait quatre compagnies de fusiliers et une compagnie de mitrailleuses, soit un effectif de 1 100 hommes. Au sein de la 29e Division, sous le commandement du CF Martel, il était associé au 3e Régiment d'infanterie. Le 8 septembre, les éléments d'attaque prirent position en première ligne dans la tranchée du Grapin, en face du plateau de Laffaux où se trouvait le moulin. La 2e compagnie (LV Valteau) était à gauche de la route nationale Soissons-Maubeuge qui traversait la tranchée, la 3e compagnie (LV Marrast) à droite. La 1ère compagnie était en réserve. L'ordre d'attaque arriva le 14 septembre. En dix minutes, le plateau fut conquis et la tranchée "Fruty" atteinte. Mais cette attaque avait laissé un petit saillant dans notre ligne et il fut décidé de reprendre ce saillant en opérant par surprise. A l'heure dite, la section s'élança et atteignit son objectif mais l'ennemi, revenu de sa surprise, contre-attaqua. Malgré une résistance acharnée, il fallut battre en retraite. Afin de ne pas rester sur cet échec, l'EV Péron désigna la section du premier maître Toul, gradé aguerri et renommé pour sa bravoure. Après une heure de combat à la grenade, l'ennemi fut bousculé et refoulé mais avec un lourd bilan. Trois officiers moururent au cours de cette action : le lieutenant de vaisseau Marrast, ainsi que les enseignes de vaisseau Dubois et Le Breton. Deux autres (l'enseigne de vaisseau Le Grand et l'officier des équipages Abaziou) furent blessés et décédèrent dans les jours suivants. L'enseigne de vaisseau Péron, qui avait lui aussi été blessé le 14, continua le combat à la tête de sa compagnie où il fut tué le 29 septembre.
Conseil général de l'Aisne le 26/03/2009 Source : Mémoire des Hommes, Sépultures de Guerre
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