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Jean Joseph Henri LE BRETON

Enseigne de Vaisseau de 1ère classe - Armée française

Mort pour la France

Date du décès : Samedi 14 septembre 1918

Commune du décès : Laffaux

Circonstances du décès : Tué à l'ennemi à l'attaque du Moulin de Laffaux

État-civil

Nom : LE BRETON

Prénom(s) : Jean Joseph Henri

Date de naissance : Lundi 29 janvier 1894

Commune de naissance : Paris, 5e arrondissement

Département ou province de naissance : Seine

Pays de naissance : France

Domicilié à : Poitiers (86)

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Situation familiale : Célibataire

Nom du père : LE BRETON

Prénom du père : Marcel Joseph

Nom de la mère : AMIRAULT

Prénom de la mère : Jeanne Eugénie Laurence

Service militaire

Armée : Armée française

Grade : Enseigne de Vaisseau de 1ère classe

Régiment : Bataillon de Fusiliers Marins

Lieu de recrutement (département) : Inconnu

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Décoration(s) : Croix de Guerre Légion d'Honneur Médaille d'or sur ruban de l'Ordre de Sainte-Anne de Russie

Citation(s) : Citation à l'Ordre de l'Armée : "Enseigne de vaisseau de 1ère classe : d’un entrain et d’un courage merveilleux, insouciant du danger. L’enseigne de vaisseau LE BRETON avait brillamment entrainé son peloton de mitrailleuses derrière les premières vagues d’attaque et s’occupait à mettre ses pièces en batterie sur les positions conquises, lorsqu’il fut frappé à bout portant par un ennemi qui surgit brusquement, et tomba glorieusement face à l’ennemi."

Autre(s) information(s) militaire(s) : Entrée à l'École Navale de Brest le 09/11/1910.
Aspirant le 05/10/1912.
Enseigne de vaisseau de 2e classe le 05/10/1913.
Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 05/10/1915.
En 1914, affecté initialement à la 1ère Escadre de la 1ère Armée navale (cuirassé Voltaire), puis à la Division navale d'Extrême Orient -canonnière La Zélée, puis l'aviso Kersaint en 1915-1917).
En 1918, passé au Bataillon des Fusiliers Marins.

Pays recrutement : France

Sépulture

Lieu d'inhumation (commune) : Ambleny

Lieu d'inhumation (département ou province) : Aisne

Lieu d'inhumation (pays) : France

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Type de sépulture : Tombe individuelle

Sépulture n° : 475

Carré : I

Décès

Date du décès : Samedi 14 septembre 1918

Circonstances du décès : Tué à l'ennemi à l'attaque du Moulin de Laffaux

Cause officielle de la mort : Tué à l'ennemi

Lieu du décès (Commune) : Laffaux

Lieu du décès (Département) : Aisne (02)

Date de transcription de l'acte de décès : Lundi 18 novembre 1918

Lieu de transcription de l'acte de décés (Commune et département) : Poitiers (Vienne)

Autres informations

Mentionné sur le monument :

75 - Paris 09 - Tableau d'Honneur Morts pour la France - Guerre de 1914-1918 (Publications La Fare, 1921)
86 - Poitiers - Recensement des Morts pour la France de Poitiers
987 - Papeete - Plaque commémorative du cimetière de l´Uranie

Informations vérifiées sur le site Mémoire des hommes

Informations complémentaires : MÉMORIAL DES OFFICIERS DE MARINE - École Navale Tradition (Extrait) En août 1918, la 10e Armée avait pour mission de conquérir tout le Soissonnais, pays de "creutes", carrières à ciel ouvert aménagées par les Allemands pour leur défense et paraissant imprenables. Issu de la Brigade dissoute en novembre 1915, le Bataillon des fusiliers marins comprenait quatre compagnies de fusiliers et une compagnie de mitrailleuses, soit un effectif de 1 100 hommes. Au sein de la 29e Division, sous le commandement du CF Martel, il était associé au 3e Régiment d'infanterie. Le 8 septembre, les éléments d'attaque prirent position en première ligne dans la tranchée du Grapin, en face du plateau de Laffaux où se trouvait le moulin. La 2e compagnie (LV Valteau) était à gauche de la route nationale Soissons-Maubeuge qui traversait la tranchée, la 3e compagnie (LV Marrast) à droite. La 1ère compagnie était en réserve. L'ordre d'attaque arriva le 14 septembre. En dix minutes, le plateau fut conquis et la tranchée "Fruty" atteinte. Mais cette attaque avait laissé un petit saillant dans notre ligne et il fut décidé de reprendre ce saillant en opérant par surprise. A l'heure dite, la section s'élança et atteignit son objectif mais l'ennemi, revenu de sa surprise, contre-attaqua. Malgré une résistance acharnée, il fallut battre en retraite. Afin de ne pas rester sur cet échec, l'EV Péron désigna la section du premier maître Toul, gradé aguerri et renommé pour sa bravoure. Après une heure de combat à la grenade, l'ennemi fut bousculé et refoulé mais avec un lourd bilan. Trois officiers moururent au cours de cette action : le lieutenant de vaisseau Marrast, ainsi que les enseignes de vaisseau Dubois et Le Breton. Deux autres (l'enseigne de vaisseau Le Grand et l'officier des équipages Abaziou) furent blessés et décédèrent dans les jours suivants. L'enseigne de vaisseau Péron, qui avait lui aussi été blessé le 14, continua le combat à la tête de sa compagnie où il fut tué le 29 septembre.