Constant Auguste CHARRIER

Je n'ai pas eu la joie de te connaitre vivant. Avec mon mari, nous avons retrouvé ta tombe ; j'ai vu mon père,ton fils, pleurer lorsque nous l'avons emmené sur celle-ci à Vailly sur Aisne. : il avait huit ans lorsque tu as donné ta vie sur le Chemin des Dames.
Depuis nous avons aussi retrouvé le Ravin où la mort t'a frappé.
Trouver ta tombe, trouver ce ravin ...Que d'émotions..
Avec ma fille et mes petites filles, nous parlons souvent de toi ; pour nous tu es toujours vivant.....
Quel mystère que la guerre ! la vie de ta famille aurait sans doute été tout autre si tu étais revenu...Mais ce fut certainement la même chose chez ceux qui étaient alors nos ennemis.
Je t'embrasse très fort. Ta petite fille.